Des notables du village de Sabréguhé (S/P Issia), aidés de quelques villageois, ont bastonné, mardi, le chef Zoko Djorô, appelé à faire élire le successeur de l’ancien chef défunt, dans un délai de six mois pour, le traînant de la localité à Namané distants de 12 km, pour exprimer leur mécontentement suite à sa nomination par le préfet du département.
A travers cette situation, au cours de laquelle le chef Zoko Djorô a été sauvé par des éléments de la gendarmerie en patrouille dans la zone, les notables entendaient rejeter l’intérim proposé par le préfet Amos Kouadio. En lieu et place, ils exigeaient la tenue d’élection immédiate censée combler le vide résultant du décès, en 2016, du chef d’alors.
Convoqués mercredi par le préfet d’Issia, Amos Kouadio, l’audience publique qui s’en est suivie, a permis au chef Zoko Djorô de poursuivre l’intérim. L’affaire ayant été réglée à l’amiable, au nom de la cohésion sociale, Zoko Djorô a tout de même exigé que ses bourreaux remboursent les frais médicaux liés aux blessures subies.
Au cours de cette audience, il a été révélé que l’intérim était, auparavant, assuré par Jean Jacques Boza Boza, qui s’est par la suite porté candidat, pour succéder au défunt chef. Une commission électorale avait été mise en place en avril par le sous-préfet de Namané, Yao Kouakou, pour organiser les élections.
Contre toute attente, cette commission a invalidé les deux candidatures, sous prétexte qu’au vu des dossiers présentés, les aspirants trainaient assez de carences pour prétendre gérer les affaires courantes du village.
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